Lettre à Monsieur Jean Luc Brenner,  de la Direction Générale des Finances Publiques.
Lettre qui a pour objet de dénoncer l'escroquerie à l'assainissement en France.

 

Lamothe Landerron, le 24 octobre 2013

 

A Monsieur Jean-Luc Brenner

Direction Générale des Finances Publiques

Service des collectivités locales

139 rue de Bercy

75572 Paris cedex 12

Objet : Escroquerie à l’assainissement

Lettre RAR

 

Monsieur,

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance les problèmes que rencontrent les usagers de l’eau et de l’assainissement en France dans le domaine du service public industriel et commercial.

J’attire votre attention que les documents qui sont présents dans ce dossier relèvent d’un échantillonnage national de l’escroquerie qui est faite auprès des usagers de l’eau et de l’assainissement en France. Il s’avère que 26 millions d’usagers de l’eau et de l’assainissement en France sont victimes de prélèvements illégaux dans leurs factures d’eau qui servent, par le biais d’une cavalerie comptable, à alimenter indirectement la création des ouvrages publics d’intérêt général qui doivent être fiancés par le budget général des collectivités locales. 

Les propriétaires d’immeubles possédant un assainissement individuel pour lequel la collectivité locale a décidé la création d’un ouvrage public pour collecter les eaux usées sont taxés d’une participation au raccordement à l’égout ; ces participations sont sans base légale car il n’existe aucun texte législatif.

Le montant des prélèvements illégaux sur le plan national représente la somme globale de 5 milliards d’euros prélevés sur les usagers de l’eau et de l’assainissement dans leurs factures et les participations au raccordement à l’égout.

L’association France Assainissement Eau tient à vous signaler que ces pratiques sont pendantes devant les tribunaux administratifs et les procureurs de la République.

L’association se bat depuis 23 ans pour défendre les usagers de l’eau et de l’assainissement en France concernant toutes les dérives administratives, législatives, réglementations et corruption.

La législation qui permet aux collectivités locales et aux finances publiques de faire ces prélèvements est en contradiction avec les différents codes : code général des collectivités territoriales, code général des impôts, code de l’urbanisme, code de la santé publique, livres de procédure fiscale, les arrêts du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation.

Je considère  que les lois, les décrets, les circulaires, ne correspondent plus à un fonctionnement normal de la Constitution.

Je vous propose de mettre en place une législation qui corresponde à une application normale du service public, industriel et commercial en France pour les usagers de ces services.

Et ceci éviterait un contentieux administratif qui serait une économie financière pour tous les usagers de l’eau et de l’assainissement en France et aussi une économie des finances publiques.

Je vous informe que j’ai pris contact avec plusieurs députés parti socialiste et UMP pour lesquels aucune réponse ne m’a été apportée pour le problème soulevé.

Il s’avère que cette situation ne peut plus rester en l’état. Faute de réponse, je serais dans l’obligation de m’adresser à d’autres partis politiques.

Un courrier a été envoyé à la présidence de la République, ministère des finances, ministère du budget, ministère de l’écologie, à la cour des comptes, et aucune réponse ne m’a été apportée à la question posée : qui doit financer la création des ouvrages publics d’intérêt général « eau et assainissement » quand la décision est prise par les collectivités locales ?

Cette fuite de non réponse marque un mépris total des administrés en France par une politique de vouloir étouffer des affaires qui dérangent.

Je considère que la démocratie en France n’est pas respectée, que les administrés du service public industriel et commercial sont enfermés dans une prison administrative où l’escroquerie est flagrante.

Je vous joins deux cas d’espèce sur l’escroquerie de l’eau et de l’assainissement en France, les coupures de presse et la jurisprudence.

Dans l’attente d’une réponse claire et précise, je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

 

            Le Président

Jacques Margalef

 

 

 

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